"Lors d’une soirée en 2015, j’ai été victime d’une agression homophobe dans une rue de Bordeaux. Quand je suis allé·e porter plainte, le policier m’a dit que la seule raison qui pouvait expliquer mon agression était la pleine lune. Cet événement est le point de départ de Minuit brûle, un projet transmédia mêlant photographie expérimentale, poésie, céramique et vidéo, où j’explore mon traumatisme. J’utilise un procédé de photographie alternative qui consiste à tremper les pellicules dans mon propre sang, puis de les exposer à la lumière de
la lune. De cette façon les images deviennent des survivantes, entre
destruction et soin." (site de l'artiste)