« J’ai toujours considéré la plage comme une utopie, fantasmée de loin tout au long de l’année. Les mots “vacances d’été” évoquent des rêves de plages scintillantes, de soleil brûlant et de bronzage doré parfait. En grandissant, j’ai remarqué à quel point les femmes de ma culture accordaient de l’importance au bronzage. Dans cette série, j’ai cherché à dépeindre ces rituels de manière satirique. J’y utilise une esthétique exagérée, presque kitsch, dans le but de remettre en question la croyance commune selon laquelle ces pratiques sont saines et sans danger. » (propos de l'artiste)
A la saturation des couleurs de l'image répondent les teintes de peaux huilées et surexposées au soleil et aux regards faisant du bronzage intensif une entreprise à la fois narcissique et voyeuriste. Le cadrage de cette photographie, sans tête, réduit le corps du modèle à un pur produit pour le regard.