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Paolo Penna / Massimo Tonna Roman photo Retrouver le bonheur, publié dans Nous Deux


Le roman-photo a mauvaise presse, accusé de niaiserie sentimentale ou de frivolité. Il n’a que rarement retenu l’attention des historiens de l’image, et encore moins celle des musées et des centres d’art. Pourtant le roman-photo, né en 1947 en Italie, a constitué le plus gros succès éditorial de l’après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée, ayant trouvé son public, principalement féminin, qui apprécie les histoires sentimentales que ces revues proposent, en suivant un schéma narratif et émotionnel presque identique. L'environnement choisi est rempli de références au quotidien des lectrices et reflètent les modes et les habitudes de la société de son temps.

Le Mucem a consacré une exposition au roman-photo en 2017-2018.


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Elsa and Johanna Une soirée entre filles, série The Timeless Story of Moormerland (2021)
Pendant 4 semaines, Elsa & Johanna (Elsa Parra et Johanna Benaïnous) parcourent le nord de l'Allemagne et s’installent temporairement dans une quinzaine de communes, dont celle de Moormerland, en Basse-Saxe. Les artistes choisissent avec soin des maisons au charme désuet qu’elles occupent le temps d’imaginer et d’incarner une vingtaine de personnages : en résultent des photographies qui se font le témoin d’une vie de quartier imaginaire enveloppée d’une atmosphère étrange à l’esthétique cinématographique, caractéristique du duo. De ces images, organisées telles un album de famille mêlant portraits posés, photographies spontanées et fragments de décors, naissent de multiples fictions quotidiennes.

Installation à la Mep (2022) : https://www.mep-fr.org/event/elsa-and-johanna/
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Casa Susanna (années 1950-60) - édition en 2023
Casa Susanna rassemble des photographies et des publications créées par et pour une communauté de travestis qui se réunissaient régulièrement à New York et dans les montagnes Catskill au cours des années 1950 et 1960. Deux modestes centres de villégiature gérés par Susanna Valenti et sa femme, Marie Tornell, offraient à leurs hôtes des espaces sûrs pour se travestir librement en femme à une époque où les rôles de genre étaient strictement définis. Elles utilisaient l'appareil photo pour créer et affirmer leur identité féminine dans des situations domestiques banales de la classe moyenne, en incarnant "la fille d'à côté", la "matrone", la "femme au foyer". Ces clichés - certains candides, d'autres ludiques - ont été redécouverts dans un marché aux puces de Manhattan en 2004 et sont désormais connus sous le nom de « photographies de Casa Susanna ». Cette collection invite les visiteurs/lecteurs à comprendre ce monde et son lien avec la vie des personnes transgenres d'aujourd'hui.
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Thomas Boivin Intérieurs / chambres à coucher (2022)
Dans ce travail photographique sur les chambres à coucher, Thomas Boivin évoque des existences concrètes et diverses dans ce qu’elles ont de plus personnel, chaque chambre étant peuplée des indices d’une vie singulière. Ce lieu intime, miroir des désirs et espoirs de chacun, devient, par le choix du noir et blanc, atemporel, et grâce à un dispositif de prise de vue simple et répété, celui du commun. (site de la BnF)

Ce projet vient reconnaître et encourager la création contemporaine dans le champ du photojournalisme et de la photographie de presse.

Accéder au site de l'artiste : https://www.thomasboivin.com/
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James Mollison Where Children Sleep (2010)
Dans ma Chambre est une série de 130 diptyques associant le portrait d'un enfant à la prise de vue de sa chambre, tous deux de manière frontale. James Mollison a pris ses photos dans le monde entier, parcourant seize pays, du Royaume-Uni au Népal en passant par le Sénégal et la Chine. Drôles et tendres mais parfois dures, ces images racontent l’histoire et le quotidien des enfants qui y vivent, grandissent, dorment. Comme Harrison dans le New Jersey, qui a non seulement sa propre chambre mais un espace de jeux pour lui tout seul, comme Alex, jeune voleur à la tire brésilien qui dort dehors sur un canapé défoncé ou comme Ahkôhxet, 8 ans, logé au cœur de la forêt amazonienne brésilienne.
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Laurent Moynat Natures mortes de repas de famille (2022)
Ce reportage envisage l’alimentation comme un miroir social à travers la réalisation d’une nature morte à l’issue d’un repas, le quinzième jour du mois. Cette représentation en creux de la condition de Français de tous âges et issus autant des classes modestes qu’aisées possède une forte charge suggestive malgré l’absence de protagonistes. (site de la BnF)

Attaché à la terre, le photographe dédie sa vie professionnelle aux producteurs locaux et aux cuisiniers qui nourrissent notre quotidien.

Ce projet vient reconnaître et encourager la création contemporaine dans le champ du photojournalisme et de la photographie de presse.

Accéder au site de l'artiste : https://laurentmoynat.myportfolio.com/
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Auguste Léon Melle Marie-Yvonne von Schoen dans le jardin d' Albert Kahn (1914) - Cap Martin
Soucieux de construire un inventaire visuel des transformations de son temps, Albert Kahn emploie sa fortune à la réalisation d’un vaste programme de documentation. Ainsi naissent dès 1912 les Archives de la Planète, vaste projet documentaire qui constituent aujourd’hui les collections du musée départemental Albert-Kahn. Il charge une équipe d'opérateurs, dont Auguste Léon, de photographier le monde infiniment loin et celui bien plus proche, aménagé dans les jardins du banquier, à Boulogne-Billancourt ou à Cap-Martin. Les couleurs de l'autochrome sont idéales pour restituer la nature telle qu'elle paraissait au quotidien au propriétaire, à sa famille et à ses invités.
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Lucia GANIEVA Dreaming Walls
Les Udmurts sont une ethnie de Russie centrale intensément connectés à la nature, qui joue un rôle important dans leur vie quotidienne. Leurs villages sont entourés de forêts de bouleaux. Près de chaque village, il y a un bosquet de bouleaux particulier, auprès duquel ils viennent prier et adorer les esprits. Ils travaillent dur et sont très hospitaliers. Leurs intérieurs sont très propres, éclatants de couleurs et tapissés de papiers peints représentant la nature. Ils conservent précieusement les rouleaux de papiers peints qui sont trop grands pour être collés aux murs. Ils sont très fiers de montrer leurs décorations de papiers peints, qui symbolisent pour eux les endroits exotiques et lointains qu’ils ne pourront jamais visiter, excepté dans leurs rêves.
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Guillaume Blot série Restos routiers (2025)
"Dans la lignée de Rades, une plongée dans 220 bistrots en France, j’ai redémarré ma Blotmobile pour aller flasher le quotidien trépidant des restos routiers, de leurs patron·nes et habitué·es. Six ans d’aventures et d’immersion, à prendre le temps de papoter au comptoir du Tarin savoyard avec Johnny, chauffeur fan de western, manger sur les grandes tablées de Chez Mimi (Lot-et-Garonne), faire la queue avec Gérald à la douche du Trucker’Land en Haute-Marne, ou encore dormir sur le parking XL de La Cabane Bambou, dans la Somme (sans mauvais jeu de mots). Et surtout, de photographier la vie colorée qui s’y dévoile pleins phares, jour après jour ; au flash pour mieux faire ressortir tout le peps et le piment de ces établissements ; au travers de détails cocasses, de portraits aussi amusants que tendres, et de scènes prêtant à sourire. " (propos de l'artiste)
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