Le roman-photo a mauvaise presse, accusé de niaiserie sentimentale ou de frivolité. Il n’a que rarement retenu l’attention des historiens de l’image, et encore moins celle des musées et des centres d’art. Pourtant le roman-photo, né en 1947 en Italie, a constitué le plus gros succès éditorial de l’après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée, ayant trouvé son public, principalement féminin, qui apprécie les histoires sentimentales que ces revues proposent, en suivant un schéma narratif et émotionnel presque identique. L'environnement choisi est rempli de références au quotidien des lectrices et reflètent les modes et les habitudes de la société de son temps.
Le Mucem a consacré une exposition au roman-photo en 2017-2018.