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Erwin Wurm One minute sculpture (1997)
L’artiste autrichien est célèbre pour son œuvre conceptuelle mêlant sculpture, performances, vidéo, dessin et photographie. Dans ses “sculptures photographiques”, il met en scène des personnes ou lui-même aux prises avec des objets. A la fois drôles et fragiles, ces images témoignent de notre relation complexe au monde.
" Lorsque vous avez un appareil photo dans la main et que vous appelez quelque chose de l'art, les gens sont prêts à faire des choses vraiment folles et stupides. Mais cette série ne consiste pas à créer des blagues, il s'agit de la frontière entre se mettre en avant et être conscient de soi. " (Erwin Wurm)
Les objets du quotidien ainsi performés prennent une nouvelle place et un nouveau sens par l'activation fragile de l'artiste ou du visiteur.
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Bernard Demenge Tête à Gif série Parade (2008)
La technique du gif animé, avatar de la technologie numérique rappelant les petits dessins animés des zootropes, permet à l'artiste de fabriquer des autoportraits loufoques et dérisoires, teintés d'ironie. Les objets de son quotidien s'animent, décalés des activations habituelles.
Cet autoportrait animé rappelle les expérimentations électriques de Guillaume Duchenne de Boulogne qui étudiait à la fin du XIXe les zygomatiques sur des internés : https://www.cairn.info/revue-annales-historiques-de-l-electricite-2010-1-page-21.htm

Pour voir d'autres autoportraits animés de l'artiste :








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Karim Kal Proxi (2022)
Karim Kal photographie des objets de consommation courante trouvés à La Guillotière, un quartier populaire du centre de Lyon où il a habité pendant douze ans. Ces objets, ramassés dans les rues, recueillis auprès des habitants ou achetés dans des commerces de proximité renvoient à la condition des habitants du quartier. Ils sont choisis pour leur signification, leur ancrage dans leur environnement autant que pour leur potentiel visuel.
(site de la BnF dans le cadre de la grande commande de photojournalisme)
Ainsi pris sur fond noir dans une lumière travaillé, ce gant usé redonne de la matière à la main qui le portait au quotidien.
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Lesia Pcholka Roadside objects (2024)
Travaillant avec la photographie d'archives et l'histoire de la vie quotidienne, Lesia Pcholka s'est tournée vers les œuvres célèbres d'ethnographes biélorusses. Sa série de photographiesRoadside objects s'inspire de la monographie de Mikhaïl Romanyuk, Belarusian Folk Crosses (2000), fruit de plus de trente années de recherches et de documentation méticuleuses sur les croix funéraires et les croix routières biélorusses. Ces croix, généralement placées au bord des routes dans les villages ou aux carrefours, étaient destinées à protéger la population des épidémies, des guerres et des catastrophes naturelles. Ces objets mêlent harmonieusement des éléments de croyances chrétiennes et païennes, tout en rappelant les paysages quotidiens de la vie biélorusse.

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Kurt Tong Fish Tank, série In case it rains in heaven (2021)
En Chine, "lorsqu’une personne meurt, elle quitte la terre sans procession, et c’est le rôle de ses descendants de s’occuper d’elle dans la vie après la mort jusqu’à sa réincarnation.
On brûle en offrande au mort du papier « Joss » fait avec de la pâte de bambou. [...]
Les cinquante dernières années, on a offert moins d’argent aux morts lors de leurs funérailles mais de plus en plus d’objets réalisés en papier : maisons, serviteurs ou encore voitures, choses qu’ils n’auraient jamais pu posséder. Beaucoup de Chinois y voient une réflexion sur la valeur de notre vie sur Terre.
Les images de cette série présentent certaines de ces offrandes. Elles ont toutes été brûlées comme le veut la tradition."
Ce rituel, en convoquant des objets de la vie courante, souvent consommés, maintenant consumés, donne à la mort les contours de la vie quotidienne.
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Rita Puig-Serra Costa Where Mimosa Bloom (2014)
Where Mimosa Bloom est une promenade à travers la mémoire. Ce travail tente de se souvenir d’une mère qui n’est plus là grâce à des objets, des personnes et des moments qui sont directement liés à elle. Cette série de Rita Puig-Serra, hommage à sa mère Yolanda, est une tentative de rassembler dans un livre, l’univers familial de la photographe en juxtaposant images d'archives et photographie d'objets détachés et neutralisés, afin de pénétrer dans l'intimité du lien familial à travers des objets banals.

Voir aussi la série Relics (2018) de Julien Bonnin :
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