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Sigrid Viir Awful Pretty Pipe neck (2016)
La série Awful Pretty Pipe Neck repose sur le concept de catachrèse, qui permet de juxtaposer deux images contradictoires. Les objets choisis pour être photographiés, comme ce tas de neige sur un trottoir, associé arbitrairement à un fond coloré de studio racontent une autre histoire, se déplacent dans un autre monde que le réel pour investir le monde imaginaire du spectateur. La couleur jaune marque bien la frontière entre le monde réel et l'imaginaire créatif, entre le laid et le beau. Elle opère une découpe plastique, en nimbant le tas disgracieux d'un fond doré, à l'image des icônes, pour le transformer en matériau précieux digne d'être regardé. L'objet perd sa fonction initiale et la photographie montre qu'elle est bien plus qu'un simple enregistrement de la réalité.











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Nicolas Descottes ≤ 1 mm (2022)
Nicolas Descottes pose son regard sur les objets du quotidien et leur disparition : comment les choses commencent-elles à disparaître ? Comment les dégradations les transforment-elles et jusqu’à quel point restent-elles les mêmes ? Il questionne la capacité de l’abstraction des images à focaliser notre attention. Pour ce projet, il a été accueilli par les chercheurs spécialisés dans l’étude des microplastiques polluants à l’Institut universitaire européen de la mer à Brest. À leurs côtés, il a pu observer et photographier sous le microscope ces nouveaux aliens que l’on qualifie poliment de « biodiversité stupéfiante », cet infiniment petit désormais omniprésent dans nos océans.














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Defrost Studio Immorefugee (2016)
Defrost Studio combine édition, design et photographie dans des projets variés. Pour Immorefugee, les artistes détournent le principe du journal immobilier : les meilleures offres sont ici celles de la "nouvelle jungle" de Calais, le camp de ces migrants qui cherchent à rejoindre le Royaume-Uni. La typologie d'habitats précaires photographiés frontalement, en plan serré, contraste avec la petite annonce aguicheuse. Texte et image sont au service d'une réflexion sur l'hospitalité à destination d'un regardeur citoyen.
















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Images kaléidoscopiques Laura Zalenga
Pour sa série de portraits et d'autoportraits Kaleidoscoped (2016), la photographe allemande Laura Zalenga a utilisé un kaléidoscope comme focale pour créer des images fragmentées aux motifs colorés. Sa démarche ne réinterrogerait-elle pas la perception que nous avons de nous mêmes et la difficulté à rendre la photographie à notre image ?







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Peter Hauser - Sympoiesis (2023)
Le terme grec « sympoiesis » désigne l’idée d’une interaction mutuelle avec le vivant. Pour cette série, Peter Hauser photographie des plantes et des paysages ordinaires avec un appareil analogique. L’artiste suisse modifie les images à la main en chambre noire et utilise des techniques variées, telles que le filtrage des couleurs, les expositions multiples, l’inversion ou la superposition de films. De ces expérimentations émergent des compositions abstraites dont l’intensité des couleurs apporte une dimension surnaturelle. Faisant allusion aux transformations de notre environnement, cette installation visuelle et sonore engage une nouvelle narration, à la fois personnelle et collective. Entre beauté et dystopie, Sympoiesis ouvre un espace de contemplation et de réflexion, invitant les visiteur·euse·s à interroger leurs liens avec la nature. (site Biennale Images Vevey)
https://hauserpeter.ch/
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Etienne Francey – La Plage (2024)
"Étienne Francey est un photographe suisse. Son travail artistique est intimement lié à la nature. Dans une recherche constante d’une transformation de la réalité et du monde sauvage, il utilise divers artifices pour déformer, colorer, éclairer, réfracter… et se rapprocher parfois de la peinture ou de l’abstrait." (site de l'artiste).
Ce cliché de plage rappelle la tradition de la marine et convoque l'aquarelle dans le travail de composition et de vibration de la lumière. L'oiseau et le rocher qui affleure à la surface d'une eau lisse semblent réduits à des formes plastiques. C'est la couleur omniprésente, où tout est ton sur ton, qui transforme la prise de vue en image-tableau, rendant poétique un panorama mainte fois sujet à la prise de vue. La photographie est bien dans son acception littérale (et littorale) cette "écriture de la lumière" que son nom suggère.




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Karen Khachaturov série Pastel Poetry (2015-2021)
Le photographe arménien Karen Khachaturov fait dialoguer utopie et dystopie dans son univers pop aux tons pastel, habité par d’étranges individus. « Mon approche du médium photographique est à la fois surréaliste, sarcastique et bariolée » : l'artiste construit avec minutie un territoire hors du temps, dont les couleurs, non retouchées, évoquent une ère rétro disparue. Dans des décors en apparence artificiels et banals, des hommes et des femmes apparaissent le visage recouvert de divers accessoires et dans des situations d'une inquiétante légèreté. La composition de l'image agit sur le regardeur et lisse en grande partie l'angoisse provoquée par l'étrangeté de la situation.
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William Wegman Décontracté (2002)
Artiste américain aux talents multiples, William Wegman résiste à toute classification trop simple : il évolue habilement entre la peinture, le dessin, la photographie, la vidéo. Si le monde de Wegman semble tourner autour de ses braques de Weimar, est-il pourtant question ici de chiens ? Être humain semble indiquer le contraire : ces modèles, ce sont nous ; et nous sommes eux : femme au foyer, astronaute, avocat, prêtre, ouvrier agricole, et même… promeneur de chiens ! Tandis que certains posent fièrement et avec assurance devant l’objectif, d’autres expriment doutes et vulnérabilités : le quotidien de tout être humain qui a du chien !
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Sylvain Granjon série Photography genetically modified (2017)
Dans la série de Photographies génétiquement modifiées, Sylvain Granjon, adepte du photomontage, crée des êtres artificiels, à la manière du docteur Frankenstein, non pas en assemblant des morceaux de corps mais des bribes d'images anonymes abandonnées. Cette manipulation comique et décalée, qui montre ses coutures, force le regardeur à changer son regard sur le monde extérieur mais aussi sur notre monde intérieur, nos pensées, nos émotions, parfois cachées derrière le masque des conventions. La photographie d'identité, banale et répandue, devient un objet créatif et détourné.
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Jean-Claude Delalande Quotidien
C’est durant son cursus en photographie à l’école de Montreuil sous Bois en 1993 que Jean-Claude Delalande commence à concevoir son travail Quotidien. Mise en scène et autoportraits en noir et blanc, aux contrastes quasi-surréalistes, retracent l’ordinaire tantôt éclectique de sa vie de couple et de famille. Sa compagne et son enfant, ainsi que certain·es ami·es se prêtent facilement au jeu de la narration au long cours. L’amusement des situations qu’il photographie rencontre le sérieux de son regard, qui transperce, presque à chaque fois, l’objectif. Bouées de piscine, combat d’épée en plastique, ramonage, pique-nique ou journée sur les bancs de l’école, son quotidien évolue au fil des années que son fils grandit. Une vie de tous les jours abordée sous le prisme de l’humour, dans lequel chacun·e peut se retrouver. (site Fisheye)
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