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Anna Boghiguian, Le carré, la ligne et la règle (2019) | Festival d'Automne à Paris
Anna Boghiguian Le Carré, la ligne et la règle (2019) - installation réalisée in situ dans le Palais de l'école des Beaux-Arts de Paris dans le cadre du Festival d'Automne.

Anna Boghiguian, née en 1946, réalise des installations immersives et narratives qui mêle histoire personnelle et politique. Elle crée un vaste échiquier reflétant les relations riches et tumultueuses des individus dans un monde soumis à d’incessantes métamorphoses. Deux jeux complets opposent respectivement un groupe de soldats à des manifestants et une assemblée de penseurs aux hommes et femmes politiques qui ont pu avoir pour ambition de mettre en œuvre leurs idées, bien souvent en les trahissant. Les soixante-quatre pièces ont toutes été peintes sur papier, marouflées sur bois et suspendues. Autour d'elles, tables et chaises sont mises à disposition de joueurs d'échecs amateurs ou confirmés.

- Voir le dispositif EAC du Festival d'Automne "Cours de récréation" et la vidéo en lien avec cette exposition : https://www.festival-automne.com/culture-education
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Déjouer les règles - Fin de partie ?

L'art comme processus d'invention de nouvelles règles et de nouveaux rituels : jeux de société, jeux télévisés.

Interroger les règles de la fiction et de sa diffusion :
Boris Achour Des Jeux dont j'ignore les règles - 2015 (sculpture et film)
Chacun des six Jeux dont j’ignore les règles est constitué d’un film et d’une sculpture devenant accessoire manipulé dans le film. Tous ces jeux se pratiquant à deux proposent des relations de type sensible, poétique, érotique ou conceptuel par l’intermédiaire de formes sculpturales. À chaque jeu correspond un court film, de 4 à 6 minutes environ, qui fictionnalise, tout en le documentant, l’utilisation du jeu. Chaque film possède ses qualités plastiques propres, son esthétique, son ambiance, un type de montage et de rapport au son particulier. Dans l’univers du film les joueurs ne sont pas en train de manipuler des œuvres d’art mais bel et bien de jouer à un jeu qui leur est familier. Ces films ne sont donc pas des enregistrements de performances mais des fictions autour d’un jeu dont la nature, les buts et les règles nous restent étrangers.

En prolongement - voir les œuvres d'art vidéo des artistes suisses Peter Fischli et David Weiss, notamment Le Cours des choses, 1987 (extrait) : https://www.dailymotion.com/video/xqh06y
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Parodier le jeu télévisé - Sylvie Ruaulx Similiblic, installation, performance, exposition télévisuelle (2016-2018).
MAC VAL & Galerie Jean Fournier, Paris.
S’inspirant de l’émission de 1969 présenté par Guy Lux «Le Schmilblik» et avant cela, d’un objet indéfinissable créé par Pierre Dac en 1950, aujourd’hui inscrit dans le dictionnaire pour définir un «truc», un «machin», Le Similiblic est devenu à la fois un jeu télévisé mais aussi un objet étrange issu de la fabrication ininterrompue des productions industrielles. Ce jeu propose des enquêtes participatives de la lecture de l’objet au travers les réminiscences de l’histoire de l’art, amenant le public à trouver le nom de l’objet.

Lien vers le projet de résidence au MAC VAL avec des élèves de lycée professionnel : https://www.macval.fr/Le-Similiblic-exposition-televisee

- Voir aussi l'installation télévisée de Fabrice Hyber, Lion d'or de Venise en 1997 Eau d'or, Eau dort, ODOR (vidéo) : https://www.youtube.com/watch?v=D8p-xAChWT0
- Quand la télévision se parodie - Kamoulox, de Kad Merad et Olivier Baroux, une joute verbale aux règles inintelligibles qui scrute la moindre hésitation : https://www.youtube.com/watch?v=sesx2qpw93I
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